Histoire

Le château du Bouilh a été construit sur les ruines d’un ancien manoir féodal par le Comte Jean-Frédéric de LA TOUR DU PIN GOUVERNET, Lieutenant des Armées du Roi dans le but de recevoir le Roi Louis XVI. Victor Louis, architecte parisien, très à la mode à l’époque, a été choisi pour élaborer un château digne d’une telle intention.
En 1789, le Comte Jean-Frédéric DE LA TOUR DU PIN GOUVERNET, n’a pu achever la construction afin d’éviter tout soupçon sur son financement lié à sa relation privilégiée avec le Roi, au moment de la Révolution. Le Comte sera guillotiné en 1794 après avoir montré trop de respect à Marie-Antoinette lors de son procès, où il sera témoin favorable, ce qui aurait déplu à Fouquier-Tinville, accusateur public.
Son fils, Fréderic Séraphin DE LA TOUR DU PIN GOUVERNET épousera Henriette Lucie DILLON qui rédigera le journal de sa vie sous le titre « Le journal d’une femme de 50 ans » qui sera publié par son arrière-petit-fils le Colonel Comte Aymar de LIEDEKERKE-BEAUFORT et qui donnera une popularité au château, au-delà des frontières.
Le Marquis Fréderic Séraphin de LA TOUR DU PIN GOUVERNET héritera du château.
En 1835, un riche réunionnais Florentin HUBERT-DELISLE achète la propriété. Son fils, Henri HUBERT-DELISLE (1811-1881) après un séjour de 4 ans à la Réunion en tant que Gouverneur revient au château pour y finir ses jours. Sa fille, Noëline HUBERT-DELISLE épouse Édouard de FEUILHADE de CHAUVIN en 1864.
C’est le Comte Guy de FEUILHADE de CHAUVIN, le grand-père des propriétaires actuels qui a beaucoup investi financièrement et culturellement, en restaurant le château et en le classant aux Monuments Historiques pour les visites au public en 1943 et ce, jusqu’à nos jours.
Un de ses fils, Patrice Tanneguy de FEUILHADE de CHAUVIN, père des héritiers actuels lui succède. Il s’est beaucoup investi surtout dans le vignoble. A son décès en 1995, il laisse une propriété en bon état d’exploitation et d’entretien.
Par us et coutumes, ses deux fils ont eu pour mission de maintenir l’exploitation et d’entretenir la propriété.
Au fur et à mesure des années, à travers les difficultés économiques rencontrées, leur mère, Elizabeth de FEUILHADE de CHAUVIN née MILLET de FAVERGES de CHALLES et leur sœur aînée Chantal de FEUILHADE de CHAUVIN épouse SERVAT, sont très sensibles à la préservation du domaine, à la transmission de la mémoire familiale et culturelle des lieux. Dans le but de faire face aux dettes auxquelles elles sont étrangères, elles n’ont eu, que pour seul objectif, de trouver un acquéreur respectant les vœux des ancêtres en sublimant tout ce que représente cette propriété de précieux sur un plan historique, architectural, viticole et émotionnel.
Depuis 2006, plusieurs acquéreurs se sont présentés sans pour autant finaliser la vente.
Certains souhaitant modifier le parc en logements multiples, d’autres pour en faire une propriété totalement privée en éliminant toute visite de ce site chargé d’histoire. Tous ont essuyé le refus de d’Elizabeth de FEUILHADE DE CHAUVIN et de sa fille ainée, Chantal SERVAT.
L’arrivée, en 2012, de Philippe CUSSONNIER proposant un projet ambitieux de valorisation de la propriété en transformant, entres autres, le château en hébergement de luxe avec des activités touristiques œnologiques, culturelles et sportives, les a enthousiasmées mais aussi les institutions locales. Cela sans nuire ni à l’esthétique, ni à l’esprit de ce qui avait été défini par le beau-père et l’époux d’Elisabeth de FEUILHADE DE CHAUVIN qui a, elle-même, tout comme sa fille ainée, comme objectif de perpétuer l’héritage culturel. Elles n’en démordront pas ! D’autant plus que 200 emplois directs pourraient être créés étant donné les investissements prévus, cette propriété deviendrait le fleuron de la région, qui plus est, sera ré-ouverte au public.
Un projet donc, aux antipodes de ceux des concurrents constructeurs qui se sont présentés depuis que Philippe CUSSONNIER et Elizabeth de FEUILHADE DE CHAUVIN ont signé leur premier accord en 2012 sur le fond et sur la forme.
Aujourd’hui, sans que la transaction n’ait pu se concrétiser malgré l’engouement général et les engagements irrévocables successifs de l’usufruitière également copropriétaire envers Philippe CUSSONNIER, le château se délabre de jour en jour. L’avenir donnera-t-il tort aux volontés des ancêtres reprises avec tant de motivation par d’Elisabeth de FEUILHADE DE FEUILHADE DE CHAUVIN et sa fille ainée ?

Le Projet

Visité pour la première fois avec son architecte en octobre 2011, Philippe CUSSONNIER qui est spécialisé dans la reconversion de sites abandonnés ou inoccupés mais à fort potentiel, a été captivé par cette propriété et son passé historique. D’autant plus que sa venue à Bordeaux n’a pas été, initialement, d’entreprendre la requalification d’une demeure classée, mais de réaliser un projet mixte dans le centre-ville de Bordeaux en bordure de Garonne. Son destin, ainsi que ceux qui ont motivé la visite de la propriété en ont décidé autrement.

L’implantation géographique de la propriété étant idéale, car localisée entre la citadelle de Blaye, patrimoine mondial de l’UNESCO (25 kms), Saint-Emilion (30 kms) et le Médoc (40 kms) avec leurs grands crus et le Palais des congrès de Bordeaux (25 kms). Sans compter la proximité de l’entrée de l’autoroute A10 (3.5 kms) et des rives de la Dordogne pour tout déplacement fluvial sans embouteillage.
Situé sur les terres du Cubzagais en lieu et place d’une demeure médiévale, là où a été édifié le château, ce projet a été élaboré en quelques semaines tant la motivation fût grande pour ce sujet passionnant, intriguant et inspirant. Le dossier de programmation abouti est arrivé à maturation dès 2015 en intégrant de façon globale claire, l’esprit et les caractéristiques de tout ce que comportera ce programme touristique, culturel et sportif avec les aménagements qui permettront une multitude d’activité sur place.

Vue actuelle de la propriété

Vue du projet terminé
© 2015 - Copyright P. Cussonnier

Ce projet consiste à transformer le château actuel en hôtellerie de luxe niveau palace mais ce qui est bien plus ambitieux encore, est de le terminer, comme imaginé initialement sur les croquis de l’époque réalisés par l’architecte Victor Louis, pour le propriétaire, Jean-Frédéric de LA TOUR DU PIN GOUVERNET. Edifice construit dans le but d’y recevoir le Roi Louis XVI puisque ce dernier se serait plaint de n’avoir aucune demeure digne de ce nom pour le recevoir lors de l’invitation qui lui avait été faite. Finir la construction du château aura un coût supplémentaire important mais le projet est audacieux et élimine surtout toutes les nuisances visuelles possibles des nombreuses constructions prévues parfois modernes dans tous les projets concurrents. L’idée est de développer les surfaces actuelles incomplètes en apportant une valeur ajoutée, respectant l’esprit du bâtiment et son style d’origine. Pour éviter bien entendu, la facilité de sur-construire autour du château, uniquement pour équilibrer le prévisionnel d’un projet finalement « ordinaire », voir même incongru.
Ce projet immobilier touristique et culturel qui est surement unique en France, prévoit également l’ouverture des carrières au public, la création dans l’extension du château et ses sous-sols de grandes surfaces dédiées aux évènements, aux expositions permanentes et éphémères, aux ateliers et démonstrations artisanales, aux formations ludiques, à l’installation d’un des plus grand SPA de France avec des aménagements sans pareil, à un hébergement complémentaire plus raisonnable et original pour éviter une discrimination économique. Le tout adossé, à l’esprit même, qui caractérisera la chaîne hôtelière qui sera implantée, la culture au sens large du terme qu’elle soit littéraire, historique, musicale, architecturale ou gastronomique mais résolument naturelle. Le potager et l’exploitation viticole seront bio et le vignoble augmenté. Il y aura un restaurant gastronomique, une brasserie et un « coffee-shop » plus élaboré pour couvrir l’ensemble des besoins en termes de saveurs, de menus et de moyens.
Les activités sportives nombreuses et diversifiées ainsi que les concours qui seront organisés sur la propriété seront, soit en lien avec le prestige des lieux et l’élégance recherchée, soit proposé dans le cadre d’entrainements habituels à vocation de santé et de bien-être ou de dépassement de soi à travers de nouvelles méthodes accompagnées d’installations et d’équipements inédits.
A cela s’ajoute sur un plan purement architectural historique pour les visites, la rénovation des parties classées du rez-de-chaussée du corps des logis sans transformation, la remise en état du château d’eau avec son système hydraulique et l’aménagement du chai et des carrières qui seront ouvertes au public, de façon encadrées, avec divers activités commerciales complémentaires.
La vente de vin sera aussi privilégiée avec une très large offre locale, nationale et internationale avec tous les moyens modernes de dégustation, de stockage, de garde ou d’expédition.

Vue actuelle de la propriété

Vue du projet terminé
© 2015 - Copyright P. Cussonnier

L’écologie fait également partie des prérogatives pour cette enseigne, sans d’aucune façon, détériorer le confort attendu pour ce type d’hébergement très haut de gamme en favorisant une hôtellerie innovante dans une bâtisse résolument et durablement tournée vers l’avenir. Tout cela à travers la production et l’usage d’énergie renouvelable, le traitement naturel des eaux usées réemployées, la préservation de l’écosystème et de la biodiversité en gardant des zones interdites avec des aménagements optimisés et réfléchis ayant la plus faible empreinte négative possible de gaz à effet de serre. Souhaitant ainsi être précurseur de nouvelles expériences qui seront proposées aux hôtes et aux visiteurs avec un niveau de bien-être incomparable, rendant ce lieu incontournable et ouvert à toutes les générations de France et d’ailleurs pour des séjours de plus longue durée eu égard aux activités prévues sur site.
Toutes les activités seront exploitées par les spécialistes qui ont déjà fait leur preuve chacun dans leur domaine, sélectionnés pour leur extrême compétence, le raffinement et/ou l’exclusivité de leur prestations. Notamment, l’enseigne hôtelière prévue sur le site sera exploitée pour notre propre compte par l’un des 3 spécialistes du secteur gérant actuellement de nombreux hôtels de même catégorie à l’international. Les sélections se feront tout au long du développement architectural du projet jusqu’au dépôt des permis de construire. Effectivement, il est souhaitable pour la partie hébergement que la conception se fasse en concertation avec l’exploitant. Ce qui semble aussi opportun pour les restaurants. A cela, s’ajoute des rapprochements avec des partenaires de la région pour proposer une offre groupée encore plus riche de culture, de sensation et d’émotion avec des collaborations étroites jusqu’au-delà des mers.
L’ensemble de la propriété sera à l’image des subtilités et de l’élégance des constructions ou des aménagements réalisés à l’époque, quand les nobles et bourgeois à la Cour du Roi, pouvait se « payer le luxe » de prendre leur temps, n’étant obnubilés que par le raffinement, parfois l’excentricité voire même l’excès. Cela sera repris en toute proportion gardée mais notre objectif sera d’étonner, de surprendre et de ravir pour laisser un souvenir impérissable à tous nos hôtes et visiteurs. Les jardins seront d’ailleurs conçus somptueux pour devenir l’écrin de cette bâtisse, qui fera l’objet à travers cet investissement d’une seconde naissance.
Contrairement aux immeubles contemporains voués à une obsolescence fatale souvent uniquement esthétique, l’idée générale étant d’obtenir après travaux, un bâtiment qui aura pour vocation de traverser les âges sans incertitudes. Cela, en se rapprochant aux vues des technologies actuelles exploitables, de l’autonomie pratiquement totale sur un plan énergétique avec, en complément, une conception évolutive avant-gardiste dans le but de véhiculer indéfiniment, des valeurs, une histoire et une culture. C’est un projet doté d’une approche philosophique de développement durable mais également du rôle de témoin et d’acteur perpétuel du savoir et de l’histoire pour une empreinte immuable au bénéfice de tous ; spectateurs, visiteurs, hôtes ou convives. A travers ce projet, Philippe CUSSONNIER lance l’idée, pour reprendre la fin de celui qui se termina en 1789 sonnant l’arrêt de la construction du château, d’un nouveau « siècle des lumières 2020-2120», dont la transmission de la connaissance ne sera pas le seul vecteur d’évolution, mais où les prises de conscience et la lucidité indispensable de nos jours, devront accompagner l’effervescence d’un savoir alors devenu mature et spirituel. Obtenir l’information aujourd’hui est chose facile mais l’analyser est plus subtile mais c’est pourtant l’issue pour une autonomie intellectuelle afin d’accéder à un libre-arbitre total en toute objectivité.

Vue actuelle de la propriété

Notre choix de communiquer aujourd’hui, est de faire connaître au grand public, ce projet exceptionnel, dans le but de rassembler un comité de soutien pour nous permettre de passer à la phase active après 7 ans de bataille. Cela, de façon à ce que l’année 2020 soit enfin consacrée à l’obtention des autorisations pour pouvoir commencer la rénovation, la transformation et l’extension des constructions envisagées début 2021. Près de 240 emplois permanents sont en jeu sans compter les retombées immédiates et de long terme pour la région car nous attendons 300.000 à 500.000 visiteurs par an pour les carrières et les évènements prévus. Rejoignez-nous car grâce à votre soutien, nous pourrons ainsi permettre, à ce projet exceptionnel, de voir le jour au plus vite eu égard aux accords déjà signés et ce, malgré les dernières objections d’ordre totalement privées et arbitraires.

R-E-M-I Europe

R-E-M-I EUROPE anciennement dénommée avait été constituée dans le but d’acquérir un immeuble situé à Marolles en Brie (94440), pour le transformer en site multi-utilisateurs correspondant mieux aux desiderata de la Mairie et à son nouvel usage alors dédié aux TPE et PME, malgré sa configuration initiale limitée.

Ce projet d’une surface initiale de 9 000 m² construit, a représenté un chiffre d’affaire de 11 M€ avec 1,5 M€ de travaux réalisés grâce, entre autres, à la présence et l’expertise technique de l'associé de l'époque, propriétaire d’une société d’étude et de travaux. Pour ma part, cela a impliqué tout au long de la réalisation de ce dossier de nombreux allers-retours et d’efforts financiers avec, pour incidence, l’envoi et la réception de 11 759 emails pour concrétiser la cession définitive de tous les lots, travaux inclus.

Dès lors l’opération terminée, cette société dont l’existence devait être éphémère, était destinée à être dissoute. Cependant, l’expérience acquise tout au long du développement de ce dossier et la satisfaction de voir cette opération aboutie malgré la période critique traversée entre 2008 et 2014, suite à la crise des « subprimes », m’ont motivées à donner une seconde vie à cette structure devenue estimable.

C’est ainsi que R-E-M-I EUROPE est née, afin de donner à cette société une nouvelle envergure nourrie par les ambitions extraterritoriales de son actionnariat. Cette société a pour vocation, à travers différents tours de table, de rechercher, d’étudier et de développer toute opération en France et à l’étranger, nécessitant, dans le cadre de structuration adéquate, l’apport d’une valeur ajoutée décisive face à la concurrence quelle qu’elle soit. Il s’agit là de concepts, de technologies et de solutions visant à intégrer au maximum le développement durable par l’usage, notamment, des énergies renouvelables en prenant en compte les besoins des futurs utilisateurs par le biais de l’innovation perpétuelle. Une sorte de « think tank » accompli, puisque suivi d’actes au profit de la communauté.

Philippe Cussonnier, Actionnaire